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Les techniques de pĂȘche pour la dorade Photographie de David Blaikie originally posted to Flickr as SardinianFish [ via Wikimedia Commons Ce fabuleux poisson de mer, reprĂ©sente le must pour ses milliers d'adorateurs, qui n'hĂ©siteront pas pour se lancer Ă sa capture, Ă braver vent et marais. Partie intĂ©grante de la famille des sparidĂ©s, qui compte bon nombre de vedettes, on en distinguera essentiellement trois, la dorade royale, la grise et la rose, appelĂ©e aussi couramment pageot. Dans l'ensemble, les connaisseurs s'accordent Ă dire, que ce sont des poissons au caractĂšre mĂ©fiant, mais Ă bien plus juste titre la royale, qui ira parfois jusqu'Ă taper du museau dans l'appĂąt avant de l'avaler, afin de s'assurer de sa vĂ©racitĂ©. Conseils pour monter la ligne Le montage sera soigneusement prĂ©parĂ© et munit d'une ligne assez fine, devant ĂȘtre capable de tromper la vigilance de cette jolie combattante, mais aussi rĂ©sistante, car ses machoires garnies de dents fort bien aiguisĂ©es, opĂšreront sur le fil une usure ultra rapide jusqu'Ă la casse. Par consĂ©quent, on ne pourra descendre le diamĂštre du bas de ligne en dessous des vingt-six centiĂšmes, grand maximum, au risque de se faire rapidement couper. Ensuite, une traditionnelle plombĂ©e coulissante, d'un poids de trente Ă quatre vingt grammes, en fonction du courant ou du fond, avec emerillon barillet ou agraffe. Pensez Ă insĂ©rer un protĂšge nĆud de style perle plastique, afin de prĂ©server ces derniers des chocs rĂ©pĂ©tĂ©s avec le plomb, et Ă©carter ainsi un risque supplĂ©mentaire de fragilisation. Pour terminer le montage Ă dorade, prĂ©fĂ©rez les hameçons courbĂ©s spĂ©cialement forgĂ©s pour cette espĂšce et autres perciformes en gĂ©nĂ©ral, comme le sar. Ceux compris entre les numĂ©ros 10 Ă 6 seront suffisant, et Ă choisir en fonction de la grosseur de vos prises. Pensez toujours Ă laisser un peu de mou au fil du moulinet, une rĂ©sistance trop net au dĂ©part, pouvant faire renoncer les plus belles Ă s'emparer de votre appĂąt, elles deviennent trĂšs malines avec l'Ăąge et difficile Ă duper. Les bons appĂąts Ă dorade On peut dĂ©jĂ trouver d'excellents appĂąts sur les postes lorsque l'on pratique du bord, les moules et bernard l'hermite sont des mets trĂšs apprĂ©ciĂ©s. Ensuite vous pourrez utiliser certains vers qu'elle affectionne, le bibi, l'arĂ©nicole, ou encore l'excellente cordelle de sable, Ă ne pas confondre toutefois avec la super cordelle, qui est beaucoup plus grosse. Dans les tous cas, vous devrez enfiler les vers Ă l'aide d'une aiguille creuse afin de masquer l'hameçon, en Ă©vitant de les vider de leurs substances attractives. La dorade royale, ci-dessous, est facilement identifiable grĂące Ă la tĂąche noirĂątre, qu'elle porte tatouĂ©e sur l'ouie. Par Roberto Pillon [ source du fichier ici Les dorades de tailles restreintes qui ne font pas la maille lĂ©gale de 23 cms sont appelĂ©es blanquettes.
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Les diverses familles dâĂ©glises institutionnelles et mĂȘme les sectes clament toutes sâappuyer sur les mĂȘmes Ăcritures, et pourtant leurs diffĂ©rences sont monumentales parce que leur interprĂ©tation de la Parole de Dieu diverge grandement. Un exemple de texte qui divise la chrĂ©tientĂ© est dans le chapitre 20 de lâĂ©vangile selon Jean, oĂč aprĂšs la rĂ©surrection, JĂ©sus dit aux apĂŽtres Ceux Ă qui vous remettrez leurs pĂ©chĂ©s en seront effectivement tenus quittes ». Comment comprendre ces paroles ? Dans son commentaire, Calvin Ă©crit JĂ©sus ne les charge pas dâune responsabilitĂ© qui est la sienne. Câest Ă lui de pardonner les pĂ©chĂ©s. Il leur ordonne seulement de proclamer en son nom le pardon des pĂ©chĂ©s ». En effet, ce sont les apĂŽtres qui reçurent les premiers le privilĂšge dâannoncer la Bonne Nouvelle, câest Ă dire comment les fautes des hommes sont remises. Du dĂ©but Ă la fin, le Nouveau Testament enseigne que quiconque accepte JĂ©sus-Christ somme Sauveur, reçoit en son nom le pardon de ses pĂ©chĂ©s, tandis que celui qui le rejette demeure sous le jugement de Dieu. Nulle part dans le Nouveau Testament se trouve le moindre petit exemple dâun apĂŽtre pardonnant les fautes de quiconque ; câest toujours au nom de JĂ©sus et Ă cause de son sang versĂ© que la remise des fautes est annoncĂ©e. Sous le rĂ©gime de lâAncien Testament, les croyants Ă©taient pardonnĂ©s Ă crĂ©dit, en attendant le sacrifice du Christ. Versets 24-29 Je continue maintenant Ă lire dans le chapitre 20 de lâĂ©vangile selon Jean. Lâun des Douze, Thomas, surnommĂ© le Jumeau, nâĂ©tait pas avec eux lors de la venue de JĂ©sus. Les autres disciples lui dirent â Nous avons vu le Seigneur ! Mais il leur rĂ©pondit â Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt Ă la place des clous, et si je ne mets pas la main dans son cĂŽtĂ©, je ne croirai pas. Huit jours plus tard, les disciples Ă©taient de nouveau rĂ©unis dans la maison. Cette fois-ci, Thomas Ă©tait avec eux. JĂ©sus vint, alors que les portes Ă©taient verrouillĂ©es. Il se tint au milieu dâeux et leur dit â Que la paix soit avec vous ! Puis il dit Ă Thomas â Place ton doigt ici, vois mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon cĂŽtĂ©. Ne sois donc pas incrĂ©dule, mais crois. Thomas lui rĂ©pondit â Mon Seigneur et mon Dieu ! â Parce que tu mâas vu, tu crois ! lui dit JĂ©sus. Heureux ceux qui croient sans avoir vu Jean Dans son Ă©vangile, Jean souligne souvent lâincrĂ©dulitĂ© des Juifs et surtout des chefs religieux. Le comble fut atteint quand, remplis de haine, les ennemis de JĂ©sus le firent crucifier par les Romains. Mais lâapĂŽtre ne passe pas pour autant sous silence la foi faible des disciples, seulement il montre aussi comment elle Ă©volue et se dĂ©veloppe pour atteindre quelques hauteurs avec la confession de Pierre Jean de Marthe, la soeur de Lazare Jean puis finalement de Thomas le douteur. Jusque lĂ , il refuse les tĂ©moignages des apĂŽtres et veut une preuve tangible et incontestable que JĂ©sus est en vie. VoilĂ un homme septique, sombre, obstinĂ© et violent dans ses propos nĂ©gatifs parce quâil est dĂ©couragĂ© par la mort de son MaĂźtre. Dix de ses condisciples lui ont dit Nous avons vu le Seigneur Jean 2025 », mais lui rĂ©cuse ce tĂ©moignage et exige la preuve par 9, une dĂ©monstration des sens. Si un pharisien avait posĂ© les conditions de Thomas, il nâaurait rien obtenu du Seigneur, Mais Ă un disciple fidĂšle et Ă©prouvĂ©, JĂ©sus condescend Ă lui accorder ce quâil demande. Et dĂšs quâil est confrontĂ© Ă la rĂ©alitĂ© de la rĂ©surrection, il proclame haut et fort que JĂ©sus, lâhomme de GalilĂ©e, est Dieu manifestĂ© en chair. Ayant Ă©tĂ© le dernier des apĂŽtres Ă croire, il est le premier Ă Ă©mettre ce cri de la foi et dâadoration Mon Seigneur et mon Dieu ! » Loin de repousser cet hommage, JĂ©sus lâapprouve. Au tout dĂ©but du premier chapitre de cet Ă©vangile, lâauteur dĂ©clare Au commencement Ă©tait celui qui est la Parole de Dieu. Il Ă©tait avec Dieu, il Ă©tait lui-mĂȘme Dieu. Tout a Ă©tĂ© créé par lui. En lui rĂ©sidait la vie Jean Ces vĂ©ritĂ©s ont Ă©tĂ© vĂ©cues personnellement par lâapĂŽtre Thomas. Sa dĂ©claration apporte la rĂ©ponse dĂ©finitive Ă toutes les questions posĂ©es dans lâĂ©vangile sur lâidentitĂ© et lâorigine de JĂ©sus. La preuve est faite quâil a dit la vĂ©ritĂ©, quâil est le Fils unique de Dieu qui a Ă©tĂ© envoyĂ© par le PĂšre, et que sa mission a rĂ©ussi lâĆuvre du salut est accomplie. Par la suite, JĂ©sus sera proclamĂ© le Seigneur du ciel et de la terre, et Ă©levĂ© Ă une position de trĂšs grande gloire. Par ces paroles Heureux ceux qui croient sans avoir vu », JĂ©sus prononce une bĂ©nĂ©diction sur tous ceux qui seront convaincus et lui feront confiance sur la seule base du tĂ©moignage des apĂŽtres, sans avoir vu une preuve visible de la rĂ©surrection du Christ, car la foi est un acte moral de la conscience et du cĆur qui est indĂ©pendant des sens. Versets 30-31 Je finis le chapitre 20. JĂ©sus a accompli, sous les yeux de ses disciples, encore beaucoup dâautres signes miraculeux qui nâont pas Ă©tĂ© rapportĂ©s dans ce livre. Mais ce qui sây trouve a Ă©tĂ© Ă©crit pour que vous croyiez que JĂ©sus est le Christ, le Fils de Dieu, et quâen croyant, vous possĂ©diez la vie en son nom Jean Jean explique le but quâil sâest fixĂ©. Sur les 35 miracles diffĂ©rents que rapportent les 4 Ă©vangiles, Jean en a choisi 7 et son objectif est de permettre aux gens de croire que JĂ©sus est le Messie promis et le Fils unique de Dieu. MĂȘme ses ennemis ne pouvaient nier les miracles du Seigneur car il les faisait Ă la vue de tout le peuple, bien que surtout, pour le bĂ©nĂ©fice de ses disciples parce que ce sont eux qui doivent devenir ses tĂ©moins dans le monde entier. Chapitre 21 Introduction Nous arrivons maintenant au dernier chapitre de cet Ă©vangile. Câest un Ă©pilogue qui a pour but de bien ficeler lâensemble du rĂ©cit afin que le lecteur nâait pas de questions sans rĂ©ponses. Il y a en effet des abcĂšs qui nâont pas encore Ă©tĂ© vidĂ©s pour commencer, tous les disciples ont dĂ©sertĂ© le Seigneur au moment de son arrestation, et ensuite, en plus, Pierre lâa reniĂ© trois fois. Ce dernier chapitre est donc une sorte de post-scriptum qui vise Ă rĂ©tablir Pierre comme apĂŽtre et les onze dans la mission dâannoncer la personne et lâĆuvre du Christ dans le monde. Versets 1-3 Je commence Ă lire. Quelque temps aprĂšs, JĂ©sus se montra encore Ă ses disciples sur les bords du lac de TibĂ©riade. Voici dans quelles circonstances. Simon Pierre, Thomas appelĂ© le Jumeau, NathanaĂ«l de Cana en GalilĂ©e, les fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e et deux autres disciples se trouvaient ensemble. Simon Pierre dit aux autres â Je mâen vais pĂȘcher. â Nous aussi. Nous y allons avec toi, lui dirent-ils. Et les voilĂ partis. Ils montĂšrent dans un bateau, mais la nuit sâĂ©coula sans quâils attrapent un seul poisson Jean En lâespace de quelques jours, les disciples ont subi toute une sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements tumultueux. Ces Ă©motions fortes ont mis leurs nerfs Ă vif; ils sont encore confus et incertains sur lâavenir. JĂ©sus est ressuscitĂ©, ce qui est merveilleux, mais il nâest plus avec eux 24 h sur 24. Ils ont reçu lâordre de lâattendre en GalilĂ©e et sây sont rendus, mais le temps se fait long et les disciples se sentent un peu comme abandonnĂ©s. Avec JĂ©sus ils avaient un sens de direction mais maintenant ils doivent sâassumer. Pierre a une famille Ă nourrir et une conscience trĂšs lourde, mais il est toujours le chef, alors quand il dĂ©cide de se rabattre sur la pĂȘche, six autres apĂŽtres le suivent. VoilĂ un groupe qui fait penser Ă des enfants Ă problĂšmes Pierre est impĂ©tueux et affectueux, mais aussi imprĂ©visible et prompt Ă chuter ; Thomas le sceptique a un point dâinterrogation Ă la place du cerveau ; Jacques et Jean, les fils du tonnerre, ont la gĂąchette facile ; NathanaĂ«l est un humoriste; il traĂźne mais suit le mouvement. Versets 4-6 Je continue le texte. DĂ©jĂ le jour commençait Ă se lever, et voici JĂ©sus se tenait debout sur le rivage. Mais les disciples ignoraient que câĂ©tait lui. Il les appela â HĂ© ! les enfants, avez-vous pris du poisson ? â Rien, rĂ©pondirent-ils. â Jetez le filet du cĂŽtĂ© droit du bateau, leur dit-il alors, et vous en trouverez. Ils lancĂšrent donc le filet et ne purent plus le remonter, tellement il y avait de poissons Jean Les disciples ne reconnaissent pas tout de suite le Seigneur, car il a changĂ©, ils sont loin et il fait encore sombre. Mais dĂšs que leur filet est plein Ă craquer, ils se souviennent dâune autre pĂȘche miraculeuse orchestrĂ©e par JĂ©sus il y a presque trois ans de cela, alors ils comprennent que câest lui qui est sur la plage et se souviennent sans doute aussi de lâappel quâil leur avait lancĂ© â Suivez-moi et je ferai de vous des pĂȘcheurs dâhommes Matthieu 419. Cette pĂȘche extraordinaire est le seul prodige de JĂ©sus qui nous est rapportĂ© aprĂšs sa rĂ©surrection. Elle symbolise aussi les fruits que va porter le futur ministĂšre des apĂŽtres. JĂ©sus a multipliĂ© les pains et les poissons quâon lui a donnĂ©s. Aux noces de Cana, il a dâabord demandĂ© quâon remplisse les vases et aprĂšs, le Seigneur a changĂ© lâeau en vin. Il utilise ce quâon lui donne, ce qui est disponible. Dieu nâest pas limitĂ© par ce que je nâai pas, mais il veut que je mette Ă sa disposition ce que jâai. Le filet des disciples Ă©tait vide; JĂ©sus lâa rempli. Versets 7-9 Je continue. Le disciple que JĂ©sus aimait dit alors Ă Pierre â Câest le Seigneur. En entendant que câĂ©tait le Seigneur, Simon Pierre, qui avait enlevĂ© sa tunique pour pĂȘcher, la remit et se jeta Ă lâeau. Les autres disciples regagnĂšrent la rive avec le bateau, en remorquant le filet plein de poissons, car ils nâĂ©taient quâĂ une centaine de mĂštres du rivage. Une fois descendus Ă terre, ils aperçurent un feu de braise avec du poisson dessus, et du pain Jean Jean est le premier Ă rĂ©aliser que câest JĂ©sus qui est sur la rive. Alors et sans attendre, Pierre impulsif se jette Ă lâeau pour le rejoindre au plus vite, certainement pour entendre une parole de pardon. Entretemps, le Seigneur a prĂ©parĂ© un petit dĂ©jeuner sur des charbons ardents avec du feu et du poisson qui vient dâon ne sait oĂč. Versets 10-11 Je continue. JĂ©sus leur dit â Apportez quelques-uns de ces poissons que vous venez de prendre. Simon Pierre remonta dans le bateau et tira le filet Ă terre. Il Ă©tait rempli de cent cinquante-trois gros poissons et, malgrĂ© leur grand nombre, le filet ne se dĂ©chira pas Jean Ă cette Ă©poque, la pratique courante est de compter les prises pour les rĂ©partir Ă©quitablement entre les associĂ©s. Jean nâa jamais vu une chose pareille; il est tellement frappĂ© par le nombre de ces gros poissons quâils ont attrapĂ©, que ces 153 belles piĂšces sont restĂ©es gravĂ©es dans sa mĂ©moire Ă tout jamais. Les disciples nâont fait que suivre les ordres du Seigneur. Pareillement, une bĂ©nĂ©diction attend ceux qui dĂ©ploient leurs efforts Ă lui obĂ©ir. Toutes sortes dâinterprĂ©tations farfelues ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă ce rĂ©cit. JĂ©rĂŽme, par exemple, le traducteur de la Vulgate, dit que 153 est le nombre total des espĂšces de poissons et reprĂ©sente les nations qui seront conquises par les apĂŽtres, et le filet qui ne sâest pas rompu signifie que lâĂglise ne sera pas dĂ©chirĂ©e. En rĂ©alitĂ©, ce chiffre prouve que Jean fut un tĂ©moin oculaire de tout ce quâil a rapportĂ© dans son Ă©vangile. Versets 12-14 Je continue. â Venez manger, leur dit JĂ©sus. Aucun des disciples nâosa lui demander â Qui es-tu ? â Ils savaient que câĂ©tait le Seigneur. JĂ©sus sâapprocha, prit le pain et le leur distribua, puis il fit de mĂȘme pour le poisson. CâĂ©tait la troisiĂšme fois que JĂ©sus se montrait Ă ses disciples, aprĂšs sa rĂ©surrection Jean comparez Jean JĂ©sus tend la perche Ă ses disciples en les invitant Ă dĂ©jeuner avec lui, mais ils sont dans la crainte, et tout penauds. En effet, il vient de renouveler la pĂȘche miraculeuse quâil leur avait permis de faire, au tout dĂ©but, lors de son appel Ă le suivre. Câest Ă ce moment lĂ quâil avait parlĂ© de faire dâeux des pĂȘcheurs dâhommes au lieu de poissons. Et maintenant, 3 ans plus tard, les voilĂ encore Ă la pĂȘche. Câest la troisiĂšme fois que le Seigneur se manifeste Ă eux mais ils ne comprennent pas quâil veut quâils aillent annoncer la bonne nouvelle du pardon des pĂ©chĂ©s au lieu dâaller attraper des poissons. Par ce nouveau miracle et ce repas, JĂ©sus les remet sur les rails, il les rĂ©tablit dans le ministĂšre de pĂȘcheurs dâhommes. Il joue ici le rĂŽle de chef de famille et de MaĂźtre. Versets 15-17 Je continue. AprĂšs le repas, JĂ©sus sâadressa Ă Simon Pierre â Simon, fils de Jean, mâaimes-tu plus que ne le font ceux-ci ? â Oui, Seigneur, rĂ©pondit-il, tu sais que jâai de lâaffection pour toi. JĂ©sus lui dit â Prends soin de mes agneaux. Puis il lui demanda une deuxiĂšme fois â Simon, fils de Jean, mâaimes-tu ? â Oui, Seigneur, lui rĂ©pondit Simon. Tu sais que jâai de lâaffection pour toi. JĂ©sus lui dit â Nourris mes brebis. JĂ©sus lui demanda une troisiĂšme fois â Simon, fils de Jean, as-tu de lâaffection pour moi ? Pierre fut peinĂ© car câĂ©tait la troisiĂšme fois que JĂ©sus lui demandait â As-tu de lâamour pour moi ? â Il lui rĂ©pondit â Seigneur, tu sais tout, tu sais que jâai de lâaffection pour toi. JĂ©sus lui dit â Prends soin de mes brebis Jean Maintenant, câest Pierre qui est sur la sellette. Quelques jours plus tĂŽt, prĂšs dâun feu, il a reniĂ© son MaĂźtre. Maintenant prĂšs dâun autre feu, câest lâheure des rĂšglements de comptes. JĂ©sus lâappelle Simon, fils de Jean, comme il lâavait fait quand il le rencontra la premiĂšre fois, au moment oĂč il lui demanda de le suivre. Il va renouveler cet appel et le rĂ©tablir dans sa charge dâapĂŽtre. Comme Pierre a reniĂ© trois fois, JĂ©sus lui pose trois fois la mĂȘme question Simon, mâaimes-tu ? » La premiĂšre fois, JĂ©sus lui demande sâil lâaime plus que les autres apĂŽtres Ă cause de la dĂ©claration prĂ©somptueuse quâil avait faite, disant quâil ne lâabandonnerait jamais, peu importe ce que les autres feraient. Les deux premiĂšres questions de JĂ©sus sont construites avec le verbe grec aimer qui veut dire un amour pur, un choix volontaire sacrificiel, comme lorsque JĂ©sus a dit Il nây a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis Jean Pierre rĂ©pond chaque fois quâil a de lâaffection pour JĂ©sus, en utilisant le mot grec dâoĂč nous avons en français la racine filial. Câest parce quâil est devenu humble suite Ă sa chute que Pierre nâose pas dire quâil aime JĂ©sus dâun amour pur et sacrificiel. La troisiĂšme fois, JĂ©sus ne demande plus Ă Pierre sâil a de lâamour pur comme prĂ©cĂ©demment, mais seulement sâil a de lâaffection pour lui. Pierre comprend oĂč JĂ©sus veut en venir et quâil lui demande en fait Si tu as vraiment de lâaffection pour moi, pourquoi mâas-tu reniĂ© ? » Câest ce qui explique pourquoi cette troisiĂšme question a fait beaucoup de peine Ă Pierre. Il est bien vrai quâil Ă©tait tombĂ© bien bas, mais la grĂące et le pardon de Dieu rĂ©tablissent celui qui se repent. Alors le Seigneur fait table rase du passĂ© et permet Ă son apĂŽtre repenti de repartir Ă zĂ©ro. JusquâĂ prĂ©sent, Ă cause de son impĂ©tuositĂ©, Pierre sâĂ©tait fait, de facto, le porte-parole et le chef des autres. Mais maintenant, comme il sâest considĂ©rablement adouci par le sentiment de sa propre faiblesse, câest JĂ©sus qui lui donne une charge apostolique. Pierre sort vainqueur de cette rude Ă©preuve et le Seigneur lui confie trois fois le soin de son troupeau. Et effectivement, câest lui qui dirigea lâĂglise naissante alors quâelle est composĂ©e presque exclusivement de Juifs. Ensuite, Pierre partagea cette tĂąche avec lâapĂŽtre Paul dont la charge fut plutĂŽt les non-Juifs. Versets 18-19 Je continue le texte. Vraiment, je te lâassure quand tu Ă©tais plus jeune, tu mettais toi-mĂȘme ta ceinture et tu allais oĂč tu voulais, mais quand tu seras vieux, tu Ă©tendras les bras, un autre nouera ta ceinture et te mĂšnera lĂ oĂč tu nâaimerais pas aller. Par ces mots, il faisait allusion au genre de mort que Pierre allait endurer Ă la gloire de Dieu. AprĂšs avoir dit cela, il ajouta â Suis-moi ! Jean Lâimage que JĂ©sus emploie oppose la libertĂ© de la jeunesse aux limitations imposĂ©es par la vieillesse ou lâasservissement. Attacher autour des reins pour la marche ou le travail, le long costume oriental et aller oĂč lâon veut, sont les marques de lâindĂ©pendance et de lâactivitĂ©. JĂ©sus annonce dâavance Ă Pierre que sa vie finira par un emprisonnement et une exĂ©cution. Pierre a lui-mĂȘme confirmĂ© les paroles de JĂ©sus dans sa seconde Ă©pĂźtre 2 Pierre Finalement, le Seigneur renouvelle son appel Ă lâapĂŽtre de le suivre, de demeurer un disciple fidĂšle, parce que câest ce qui importe avant tout. La tradition confirme que Pierre fut crucifiĂ© sous lâempereur NĂ©ron. Mais mourir au service de Dieu et pour la vĂ©ritĂ© divine est une maniĂšre noble de contribuer Ă sa gloire dans ce monde. Versets 20-23 Je continue. Pierre se retourna et aperçut le disciple que JĂ©sus aimait ; il marchait derriĂšre eux. Câest ce disciple qui, au cours du repas, sâĂ©tait penchĂ© vers JĂ©sus et lui avait demandĂ© â Seigneur, quel est celui qui va te trahir ? â En le voyant, Pierre demanda Ă JĂ©sus â Et lui, Seigneur, quâen est-il de lui ? JĂ©sus lui rĂ©pondit â Si je veux quâil reste en vie jusquâĂ ce que je revienne, que tâimporte ? Toi, suis-moi. LĂ -dessus, le bruit courut parmi les frĂšres que ce disciple ne mourrait pas. En fait, JĂ©sus nâavait pas dit quâil ne mourrait pas, mais seulement â Si je veux quâil reste en vie jusquâĂ ce que je revienne, que tâimporte ? â Jean Pierre veut maintenant savoir ce qui est en rĂ©serve pour Jean, mais câest de la curiositĂ© mal placĂ©e. Pierre retombe trĂšs vite dans le travers qui consiste Ă se comparer aux autres. JĂ©sus lui rĂ©pond que tâimporte ? Toi, suis-moi ! » En dâautres mots ce qui va arriver Ă Jean nâest pas ton affaire, toi, tu as ton ordre de mission, alors vas-y ! Ensuite, lâapĂŽtre Jean corrige une fausse interprĂ©tation faite par certains concernant ce que JĂ©sus avait dit. Il est intĂ©ressant de noter que dans cet Ă©vangile, les derniĂšres paroles du Seigneur ont trait Ă son retour; cependant, il ne donne pas la moindre indication concernant le moment oĂč il reviendra pour Ă©tablir son royaume sur terre. Versets 24-25 Je finis ce chapitre et ce livre. Câest ce mĂȘme disciple qui rapporte ces faits et qui les a Ă©crits. Nous savons que son tĂ©moignage est vrai. JĂ©sus a accompli encore bien dâautres choses. Si on voulait les raconter une Ă une, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir tous les livres quâil faudrait Ă©crire Jean Lâauteur sâidentifie comme Ă©tant Jean, celui que JĂ©sus aimait. Plusieurs Ă©minents interprĂštes attribuent le premier de ces deux versets aux responsables de lâĂglise dâĂphĂšse. Cette opinion est dâabord fondĂ©e sur le verbe au pluriel nous savons » qui ne se retrouve pas ailleurs dans cet Ă©vangile. Cette opinion se fonde ensuite sur une tradition trĂšs ancienne conservĂ©e par des PĂšres de lâĂglise et consignĂ©e dans un fragment de manuscrit Muratori, et selon lequel Jean Ă©crivit son Ă©vangile Ă la demande de ces mĂȘmes responsables, auxquels il confia ensuite le soin de le publier. Le dernier verset de cet Ă©vangile est une Ă©trange hyperbole. Le style et le vocabulaire ne sont pas de Jean qui ne dit jamais je pense », et donc, la plupart des interprĂštes le rejettent Cependant, si on devait analyser tout ce que le Fils Ă©ternel de Dieu a dit et fait du temps de son incarnation, et des effets que cela a eu aussi bien sur terre, dans les cieux et aux enfers, alors le commentaire qui en rĂ©sulterait nâaurait probablement pas de fin. Commentaire biblique radiophonique Ă©crit par le pasteur et docteur en thĂ©ologie Vernon McGee 1904-1988 et traduit par le pasteur Jacques Iosti.